Nous, dirigeants d'institutions, d'organismes et de confessions religieuses (judaïsme, bouddhisme, christianisme et islam), du Burkina Faso, d'Éthiopie, du Myanmar, de Russie, du Soudan du Sud, de Syrie et d'Ukraine, issue de contextes de conflit et de guerre, avons achevé nos rencontres à Tokyo, du 21 au 23 septembre 2022, lors de la première Table ronde multireligieuse pour la paix.
Nous sommes rejoints par des dirigeants (hindous, juifs, bouddhistes, shinto, chrétiens, musulmans et sikhs) qui ont partagé leurs expériences de travail humanitaire soutenus par le Fonds humanitaire multireligieux, d'Afghanistan, de Colombie, de République démocratique du Congo/RDC. , de Thaïlande. , et aussi d'Ukraine.
Même si nous différons sur de nombreux aspects de nos contextes respectifs, nous sommes néanmoins capables de nous rassembler en tant que personnes de foi et de prier ensemble pour ceux qui vivent des souffrances inimaginables.
Nous sommes reconnaissants les uns envers les autres pour la table que nous avons partagée, et envers nos hôtes, de nous avoir réunis autour de cette table ronde multireligieuse pour la paix.
Nous avons discuté de ce que nous avons appris au cours de ces trois jours sur notre propre compréhension et celle des autres sur les contributions multireligieuses à la réconciliation en tant que coalition de dirigeants et de représentants multireligieux, et sur ce que nous pouvons faire de manière réaliste pour faire avancer les processus de réconciliation et de paix. 
Nous reconnaissons notre responsabilité de chercher également à être sensibles au pouvoir de la parole et à l'impératif de la vérité, pour servir de artisans de paix, de bâtisseurs de ponts et de guérison de nos communautés riveraines par la guerre.
Nous nous engageons dans des dialogues continus, parce que nous croyons que nos religions exigent que nous accomplissions un pèlerinage de justice tout au long de notre vie, que nous témoignages et que nous disions nos vérités.
Ensemble, nous appelons à :
1 Un engagement de toutes les parties participe en faveur d'un processus de réconciliation à long terme, pour éviter la répétition de cycles de violence, basé sur le besoin de guérison et de pardon et sur la charte de ceux-ci ;
2 Poursuite des tables rondes de dialogue de paix multi-religieux, pour rassembler les chefs religieux de toutes les parties aux conflits afin de partager la sagesse et de construire la coopération et la paix multi-religieuses.
3 Une reconnaissance du caractère sacré de la vie humaine et de l'impératif pour nous tous de continuer à cultiver l'amour pour chaque être humain.